Les témoignages

 

Témoignage de Leclercq Pruvost

 

Raymond Maubert

Raymond était le cinquième le sixième enfant d'une famille nombreuse. La famille d’Edouard Maubert qui habitait dans ces années la (1930) le coron de la brasserie Leclercq. Actuellement : après le 28 mai 1940 « LE NEUWS »

Le papa Raymond : après sa journée à la mine travailler à la brasserie Leclercq ; au conditionnement des « Siphons » de bouteilles d'eau de Seltz.

Raymond qui allait à l'école Pantigny pendant son temps libre je l'ai toujours à la brasserie.

Puis vint le 28 mai 1940 où la brasserie fut totalement détruite et avec elle toutes les maisons du coron.

Mais Raymond un peu plus jeune que moi nous suivi lors de tout nos déménagement de sinistrés d’Oignies.

Lorsqu'il eut quatorze ans, comme tous les enfants de cette époque, il fut embauché comme galibot à la fois à la fosse numéro 9 d’Oignies. Mais tous ses temps libres il est et avec mes parents avec moi et nous le l’aimions beaucoup.

Un beau jour à la mine il se casse le bras donc en arrêt de travail.

À cette époque pour éviter la réquisition allemande après quelques mois comme mineur de fond à la fosse N°1, je suis parti : disparaitre dans les montagnes de Savoie et d’Isère.

 

Témoignage de Laurent Degoisse

 

J’habitais citer des jardins à Courrieres et me rendait tous les jours à mon travail à pied en passant par le bois Declerc dont le garde de chasse s’appelait Dagobert.

La veille du coup de grisou, j'étais blessé au pied et j'avais remis un billet de malade.

C. M. Joseph Bustin qui a remplacé.

Car mon frère, qui habitait Cité Declerc qui m'a appris le coup de grisou. Sachant que j'étais de l'après-midi, il avait couru à la mine en craignant le pire. Il est venu ensuite chez moi pour s'en assurer. Je n'ai pas dormi de la nuit.

Raymond Maubert qui était  « galibot du porion » c'est-à-dire qu'il portait la musette du porion ne devait pas être la avec cette équipe. Il était du matin et on ne sait pas pourquoi il était présent après-midi.

La berline s'est retournée sur lui.

Trois jours après, avec d'autres, j'ai nettoyé le chantier. Je précise que les allumettes se trouvaient sur un ruban comme une sorte de capsule de poudre pour pistolet. Tout s'est allumé d'un seul coup.

Après cet accident, on était en possession que d'une seule allumette et quand une lampe s’éteignait, en aller vers un galibot qui avait, lui, les lampes de rechange.

J'ajoute que la veille même de l'accident, il y avait eu une réforme du plan de travail du poste et c'était plus de trente personnes auraient dû être concernées.

Le porion s'appelait Henri Parsy.

Je précise que je suis arrivé en 1937 à la fosse 9 et les ouvriers venaient principalement de la fosse de Dahomey.

 

Témoignage de Mme Jemrick sœur des frères Cuipek

 

Stanislas est mort le soir même et Boleslas dans la nuit. Ils étaient tous les deux à la morgue le lendemain matin.

Je devais me marier dans quinze jours.

Témoignage de M Bustin

 

Joseph Bustin avait 19 ans et habitait Courrieres. Il avait un certain renom dans la boxe.

 

 

Témoignage de M. Jean-Marie Leclercq

 

Maubert été mon ami. Il s'était cassé le bras un mois auparavant. Le maintien du coup de grisou ils étaient présentés à son poste de travail mais n'avait pas entamé la procédure habituelle pour la reprise ; son porion le renvoya la faire, c'est pourquoi il occupait son poste de l'après-midi.

 

Témoignage de Mme Kurek Marie

 

J'ai été la cousine des frères Cuipek.

Stanislas était marié avec Thérèse Thomaszewski, ils avaient une fille Irène.

Il est et un très bon musicien de jouer du saxophone et de la scie musicale. Il avait trente ans lors du coup de grisou.

Son épouse s’est par la suite remariée.

Son frère Boleslas avait 19 ans.

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