FOSSE n°1 de  BULLY 19  morts le 18 novembre 1869

Le récit complet par histo.bully ARH https://www.facebook.com/groups/1381707738756751/permalink/1382859911974867/ en remplacement de caniblog de Bully

La catastrophe minière du 18 novembre 1869 à Bully.

En complément des faits collationnés sur le site d’Histo Bully, voici le même évènement relaté à chaud par la presse parisienne.

Le Petit Journal du 21 novembre 1869.
Épouvantable accident dans les Mines de Béthune ( Pas de Calais) Dix Neuf Victimes.

Dès ce matin, dit le Courrier d’Arras du 18 novembre, le préfet recevait une dépêche qui l’informait que l’ingénieur et douze mineurs avaient péri dans la Fosse n°1 de Bully-Grenay. Le préfet se hâta de se rendre avec M. Coince, ingénieur des mines, sur le lieu de l’événement. Une seconde dépêche du sous-préfet de Béthune, qui de son côté s’était en toute hâte rendu à Bully-Grenay, parvenait à Arras et précisait l’affreux malheur, dont peut-être encore aucun exemple ne s’était produit dans des mines françaises.
« Une machine avec sa chaudière, placée dans les travaux de la veine Saint Constant, à 350 mètres du puits, sert à remonter le charbon. Cette nuit, vers onze heures, cette machine mit le feu au boisage de la galerie. On a aussitôt prévenu M. Deladerrière, ingénieur en chef de la Compagnie. Ce dernier, dans le but d’éteindre le feu, fit fermer l’orifice du puits. La fumée ne trouvant plus d’issue a du être refoulée dans les travaux. Soixante-cinq ouvriers étaient occupés dans la fosse. Quarante-six ont pu se sauver ; dix-neuf ont été asphyxiés. On est à la recherche de quatre cadavres non encore remontés. »
D’après une autre dépêche, on suppose que ces quatre malheureux, en voulant se précipiter vers les issues de la fosse, seront tombés dans les réservoirs qui reçoivent les eaux, et y auront péri.
4 heures du soir.
Aux renseignements qui précèdent, nous sommes en mesure d’ajouter les détails suivants : M. Deladerrière, ingénieur de la Compagnie, prévenu à deux heures du matin de l’incendie qui s’était déclaré et n’en connaissant probablement pas suffisamment l’intensité, pensa qu’il convenait de fermer le puits. Ce moyen lui avait réussi il y a quelque temps , et il n’hésita pas à l’employer de nouveau.
Malheureusement, soit par l’intensité du feu, soit par la disposition des boisages attaqués, cette mesure n’aboutit qu’à produire, dans les diverses galeries, un refoulement de fumée, sous l’effet duquel les mineurs saisis de vertige se précipitèrent par terre. Beaucoup en voulant gagner le jour, se jetèrent dans le puisard.
Cependant l’ingénieur, pour juger lui-même de la situation s’était immédiatement fait descendre dans la fosse. Il dirigea pendant quelque temps le sauvetage, devenu beaucoup plus difficile, par suite de l’extinction des lumières, qui avait été une des conséquences de l’expansion de la fumée.
On entendit plusieurs fois, à l’entrée des diverses galeries, sa voix qui indiqua les directions à prendre et qui guidait les ouvriers. Il est probable qu’il marchait en sens contraire de ceux-ci et qu’il avait le projet de ne quitter la mine que lorsque tout le monde aurait été sauvé. Malheureusement, il fut à son tour saisi par les âcres et asphyxiantes émanations de la fumée et tomba sur son champ de bataille.
On en rapporte un touchant détail.
A la première alerte, un porion (contre-maître) s’était précipité vers l’orifice du puits, et voyant le résultat de sa clôture, avait donné le signal nécessaire pour le faire rouvrir et aller chercher du secours. Il heurta près du puisard un corps inerte, le mit dans la cage, remonta précipitamment au jour, puis redescendit.
Parmi les victimes, il se mit à chercher surtout un de ses fils qui se trouvait dans la mine et qui n’avait pas été vu parmi les ouvriers échappés. Ce fut en vain. Il apprit seulement plus tard que celui que sans le connaître, il avait remonté avec lui, était précisément son enfant. Dans ce nombre, huit ont trouvé la mort dans le puisard. Toutes les autorités civiles, judiciaires et militaires étaient sur les lieux. Le maire de Bully-Grenay, les ingénieurs des concessions voisines s’étaient empressés d’apporter des secours. Ils ont pris, dans la matinée, les mesures nécessaires pour assurer l’extinction complète du feu qui avait continué ses ravages.
Une morne désolation règne dans tout le pays.
Les funérailles des dix-neuf victimes ont lieu aujourd’hui samedi.

Le Petit Journal du 22 novembre 1869.
Les funérailles des malheureuses victimes de la catastrophe de Bully-Grenay ont eu lieu hier dans cette commune, au milieu d’une affluence considérable et profondément contristée.
La nef de l’église était occupée par les dix-neuf cercueils des victimes.
La vue du cortège était navrante, l’émotion indescriptible. Tout les assistants versaient des larmes.
Treize des dix-neuf victimes de la catastrophe ont moins de seize ans, quatre pères de famille laissant dix-huit orphelins, ont été frappés. Le malheureux ingénieur, M. Deladerrière, laisse lui-même une jeune femme et plusieurs enfants en bas âge.

Le Gaulois du 21 novembre 1869.
Catastrophe de Bully-Grenay. Dix-neuf victimes.

Une épouvantable catastrophe vient de jeter la consternation dans le village de Bully-Grenay. Les Mines de Béthune ont été le théâtre de ce douloureux événement !
On avait installé, à côté d’une veine qui porte le nom de Saint Constant, une machine à vapeur destinée au remontage du charbon, sans songer à l’effet que le voisinage d’une chaudière produirait infailliblement sur le boisage qui recouvre et maintient les parois des galeries.
A deux heures du matin, les parois prirent feu.
On prévint l’ingénieur, M. Deladerrière qui fit fermer l’orifice du puits ; il pensait qu’en empêchant l’air de pénétrer dans la mine, l’incendie serait étouffé. Ce procédé lui avait réussi déjà dans une circonstance analogue, mais cette fois, hélas ! la mesure devait être inefficace.
Le plus grand trouble régnait pendant ce temps dans l’intérieur de la mine : l’orifice du puits étant bouché, la fumée qui tendait à s’échapper par cette ouverture se trouva refoulée et, faute d’issue, se répandit dans les galeries.
Tous les mineurs, surpris par la fumée qui les enveloppent, les aveuglent, les étranglent, se précipitent éperdus sur le sol, puis en rampant, se dirigent en hâte vers les puits, espèrant remonter au jour.
Quarante-six mineurs, sur soixante-cinq, réussirent à trouver le salut. Dix-neuf périrent.
Quelques-uns, en cherchant à fuir le danger, se trompèrent de voie et tombèrent dans les puisards.
La situation était épouvantable : la fumée avait éteint les lumières… Soixante hommes, errant dans les galeries, au milieu d’une obscurité profonde, criaient, appelaient, cherchaient la sortie et se perdaient au milieu du dédale des galeries.
L’ingénieur était descendu dans la fosse : il guidait les ouvriers, il les appelait à l’entrée de chaque galerie, il leur indiquait la direction à prendre pour se sauver… il s’était juré de ne remonter qu’avec le dernier homme.
Tout à coup sa voix faiblit, elle s’éteint presque… on ne l’entend plus… Il tombe sur le champ de bataille…
Voilà les mineurs abandonnés à eux-mêmes, sans lumière, sans guide, étranglés par la fumée, à moitié asphyxiés. Quelques hommes réussissent à se sauver.
La fumée roule dans les galeries et s’étend comme un chaud linceul sur des cadavres glacés.
La nouvelle de la catastrophe s’est répandue avec la rapidité de la foudre. Des dépêches ont été envoyées immédiatement. Le préfet d’Arras, le sous-préfet de Béthune sont accourus ; le procureur impérial, le maire de Bully-Grenay, le juge de paix, le commissaire de police de Lens, le commandant de la gendarmerie étaient déjà sur les lieux.
Les ingénieurs des mines voisines, M. Coince, ingénieur de l’arrondissement minéralogique, organisèrent aussitôt le sauvetage.
Ce fût alors seulement que l’on put se rendre un compte exact du sinistre et en connaître l’horrible résultat : Neuf enfants furent retirés du puisard et dix hommes furent trouvés dans les galeries. 
Ces dix-neuf victimes avaient cessé de respirer, et malgré toutes les tentatives, il fallut se résigner à abandonner tout espoir.
Un détail émouvant de cette effroyable catastrophe.
Un porion, c’est sous ce non que l’on désigne les contre-maîtres, comprenant que la fermeture du puits ordonnée par l’ingénieur pouvait entraîner la mort de tout les mineurs, ordonna qu’on le rouvrît et qu’on allât demander du secours.
En passant près du puisard, il heurte du pied un corps étendu à terre, il le saisit, le place dans la cage et le fait remonter : puis il retourne dans les galeries pour veiller au sauvetage.
Quand il remonta à la lumière, il s’écria d’une voix déchirante : « Mon fils ? où est mon fils ? »
Le malheureux avait fait taire les angoisses de son cœur et, se dévouant au salut de tous, n’avait pas voulu, par devoir, chercher à sauver son enfant plutôt que ses camarades.
Il a retrouvé son fils, il l’a retrouvé vivant, et c’était précisément le corps de son enfant qu’il avait, sans le savoir, relevé dans la galerie et placé dans la cage qui remontait.
Tel est cet horrible événement qui fera poque dans l’histoire des mines et dans celle des sinistres.
On en frémit en songeant aux angoisses qu’ont dû éprouver tous ces malheureux les uns avant de se sauver, les autres, hélas ! avant de mourir !
Le Courrier du Pas de Calais annonce que les funérailles des dix-neuf victimes auront lieu aujourd’hui. Georges Froissard.

Le Gaulois du 24 novembre 1869.
Les funérailles des victimes de la catastrophe de Bully-Grenay viennent d’avoir lieu. Le corps de l’ingénieur, dont les ordres avaient paraît-il, été mal compris, était exposé dans une chapelle ardente. Ceux des autres victimes avaient été réunis dans une salle de la mairie décorée de tentures funèbres : ils étaient veillés par des sœurs de Charité. Les pompiers de la commune veillaient à la porte.
Une foule immense se pressait autour de la maison mortuaire et de l’hôtel de ville, transformé en caveau sépulcral.
La fanfare accompagnait le cortège qui se composait d’abord des familles des victimes, du conseil d’administration de la compagnie.
Venaient ensuite le préfet, le général commandant le département, le sous-préfet, le maire, le président, le procureur impérial, le commandant de la gendarmerie de Béthune, l’ingénieur en chef des mines, l’ingénieur ordinaire, ceux des compagnies voisines, les maires de toutes les notabilités des environs.
Lorsque le cortège prit sa marche vers le cimetière, ce fut, dit le Mémorial de Lille, une véritable et saisissante explosion. Il n’est donné à nulle voix humaine de peindre ces élans douloureux, de traduire ces cris déchirants, de rendre cet immense désespoir.
Chaque famille se groupait autour de ceux qui lui avaient été chers et qu’elle ne devait plus revoir. Ces scènes se sont continués pendant le parcours de l’église au cimetière, ou de nouveaux désespoirs éclataient chaque fois qu’au milieu des prières du clergé une bière s’engloutissait dans les nombreuses fosses groupées autour du calvaire.
M. Plichon*, député du Nord, le préfet et diverses notabilités ont prononcés des discours.
On dispose actuellement pour soulager les familles des victimes de 3000 francs, donnés, savoir : 1000 francs par l’Empereur, 1000 francs par le ministre de l’intérieur, et 1000 francs par le ministre des travaux publics.
Deux détails nouveaux nous parviennent. Un pauvre père dont les deux enfants avaient été sauvés, ignorant leur sort, est redescendu dans le puits afin d’aller à leur secours. Il a trouvé la mort dans cet acte inutile de paternel dévouement.
Un autre, après avoir sauvé plusieurs personnes, trouve ses enfants ; heureux, il les saisit par la main et va les ramener au jour ; mais ses forces épuisées le trahissent, il tombe et toute cette famille périt dans une suprême et convulsive étreinte.

Le Rappel du 21 novembre 1869.
La Catastrophe de Béthune.
Ces pauvres ouvriers des mines n’en finiront pas d’avoir du malheur.
Voici encore un accident qui vient d’en tuer dix-neuf d’un coup.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, à quatre heures du matin, un violent incendie éclata dans la fosse n°1 des mines de Bully-Grenay (Pas de Calais), bassin de Béthune.
Le feu, alimenté par les boisages, prit bientôt des proportions telles que l’on dut mander les magistrats de Béthune par le télégraphe. Les ouvriers employés aux mines des environs accoururent.
Quand on put se rendre compte de ce qui était arrivé, on vit que la cause de l’incendie était l’explosion d’une machine avec sa chaudière, placée dans les travaux de la veine Saint Constant, à trois cent cinquante mètres du puits, et qui sert à remonter le charbon. 
M. de la Derrière, ingénieur, s’est bravement conduit. Il n’a pas craint de descendre dans le puits au moment où les galeries étaient embrasées. Malheureusement, jugeant l’incendie moins considérable qu’il n’était, il a cru pouvoir le dompter immédiatement en usant d’un moyen qui lui avait réussi dans un autre incendie. Il a fait fermer l’orifice du puits. Cela lui a coûté la vie.
En effet, la fumée, ne trouvant plus d’issue, a été refoulée dans l’intérieur ; et elle a été bientôt assez épaisse pour éteindre les lampes. Huit mineurs, n’y voyant plus, sont allés tomber dans un puisard. D’autres ont été asphyxiés, ou brûlés.
Mercredi, à onze heures du matin, on avait remonté dix-neuf cadavres, parmi lesquels neuf enfants. Les pauvres petits n’ont pas l’habitude des galeries et n’ont pu gagner assez vite l’orifice.
L’aspect du puits au moment du désastre était lugubre. La machine fonctionnait, les bennes remontaient ceux qui avaient pu fuir, et quand les cadavres remontaient, les sanglots des femmes et des mères étaient affreux.
La désolation est grande dans tout le pays. Le préfet d’Arras, l’ingénieur des ponts et chaussées, le commandant de la gendarmerie, sont arrivés dans la journée.
On célébrera aujourd’hui les funérailles des victimes.
Voilà la vie de ces malheureux, et on les punit de réclamer une augmentation de 50 centimes par jour. J.Albiot

Le Rappel du 22 novembre 1869.
La Catastrophe de Béthune.
Hier a eu lieu l’enterrement des victimes de l’accident déplorable du puits de Bully-Grenay. La foule était nombreuse ; ces dix-neufs cercueils à la file étaient de l’effet le plus lugubre. Ils étaient suivis par des femmes et des enfants en larmes, qui criaient : « Mon fils ! mon frère ! mon père ! » Ces exclamations, entrecoupés de sanglots, arrachaient le cœur. Tout le monde pleurait.
De nouveaux détails nous arrivent. Des quarante-six personnes sauvées, plus de quinze ont été blessés, et neuf assez grièvement. On les a portées à l’hôpital de Béthune.
On raconte q’un contre-maître avait pu trouver l’issue et sur son passage avait ramassé un corps d’enfant inerte qu’il remonta sans savoir qui c’était. Redescendant ensuite pour chercher après son fils, il le demandait en vain à tous les échos, et désespéré, il remonta une dernière fois en pleurant son malheur, lorsqu’à peine en haut, il vit son fils se précipiter dans ses bras et le couvrir de larmes. C’était son fils évanoui qu’il avait sauvé le premier.
Le pays est dans une telle émotion, que c’est à peine si l’on a songé aux veuves et aux orphelins. On n’a pas non plus fait le compte exact des désastres. Nous ne l’aurons que demain. J.Albiot

Les autres journaux, le Constitutionnel, le Journal des Débats, le Voleur Illustré, Le Figaro, etc., reprennent les mêmes articles cités plus haut, sans apporter d’information supplémentaire, réécrits suivant leur sensibilité.

*Ndlr : Charles Ignace Plichon, député du Nord n’est autre que le beau-fils d’Alexis Boittelle, vice-président de la Compagnie de Béthune.

L’ingénieur Deladerrière ( pour la presse) n’est autre que Célestin Joseph Deladrière, né le 24 juin 1832 à Neufvilles dans le Hainaut Belge. Avec son épouse Aurélie Quintin, ils auront quatre enfants dont Célestin, docteur en médecine. Son petit-fils Célestin Deladrière ( 1882-1962) sera un éminent médecin en la ville de Calais. Une stèle en ville honore sa mémoire.

Sources : Presse et Revues de la Bibliothèque Nationale de France.
Notes : Recherches généalogiques personnelles.
Crédit Photographique : Capture d’écran État Civil de Bully.

Aimé René CLÉMENT.

 

        

Liste des victimes :

BRANDFAUT Isidore

42 ans - Ouvrier-Mineur domicilié à Bully né en 1827 à Howardies (Belgique)

marié à Mélanie CARPENTIER 38 ans - Journalière

BRANDFAUT Malvina

15 ans - Journalière née à Aniche en 1854 - Fille de Isidore et de Mélanie

BRANDFAUT Alexandre

11 ans - Ouvrier-Mineur né à Aniche en 1858 - fils de Isidore et de Mélanie

CANESSE Antoine - Joseph

43 ans - Ouvrier-Mineur né à Neuville-Saint-Vasst en 1826 -

marié à Henriette Valentine - Joseph COUSIN 35 ans - Journalière

DELADRIERE Célestin

37 ans - Ingénieur né à Neufvilles (Belgique) en 1832

marié à Aurélie QUINTIN 39 ans sans profession

DEMARLIERE François

16 ans - Ouvrier-Mineur né à Courrières en 1853 -

fils de Louis 49 ans ouvrier mineur domicilié à Bully et de feue Géneviève DUVIVIER

DELSAUX Clément

11 ans - Ouvrier-Mineur né à Bully en 1858

fils de feu Adolphe DELSAUX et de Marie-Thérèse DELCOURT 48 ans - Journalière domiciliée à Bully

DELVALLEZ Adolphe

49 ans - Ouvrier-Mineur né à Marchiennes (59) en 1820 - veuf de Adèle LADENT

DEVAUX Marie-Joseph

13 ans - Journalière née à Denain (59) en 1856 domiciliée à Bully

fille de Charles François 39 ans ouvrier-mineur et de Marie-Joseph FIEVET 31 ans ménagère

DELFOLIE Flore

14 ans - Journalière née & domiciliée à Bully

fille de François 46 ans ouvrier mineur & de Julie GOULOIS 41 ans ménagère

DUEZ Léandre

10 ans - Ouvrier-Mineur né à Grenay en 1859 - domicilié à Grenay

fils de Nicolas Joseph 45 ans & de Elisa Augustine Joseph LEGRAND 38 ans Journaliers

DUSSART Virginie

15 ans - Journalière né à Anzin (59) domiciliée à Bully

fille de feu Henri et de Catherine PREVOST Ménagère

FACON Nicolas Joseph

26 ans - Ouvrier Mineur né à Aniche (59) en 1843

marié à Céline VALLEE 23 ans domiciliée à Bully

FASTREZ Joseph

12 ans - Ouvrier-Mineur né à Bernissart (Belgique) en 1857 domicilié à Bully

fils de Louis André Joseph 44 ans Ouvrier-Mineur et de Eugénie Joseph TONDEUR 43 ans Ménagère

FRELIN Nicolas Joseph

49 ans - Ouvrier-Mineur né à Estrées-Cauchy en 1820

fils de Célestin et de Reine Joseph DUPUICH - Marié à Augustine Joseph CARTRY 54 ans

LEMOINE Alfred dit "Louis"

17 ans - Ouvrier-Mineur né en 1852 à Saint-Omer - Orphelin

Fils des feux François Louis Alfred LEMOINE & de Marie Henriette Rose WAROT

MARCHE Henri Louis Joseph

9 ans - Ouvrier-Mineur né à Bully en 1860 - domicilié à Grenay

fils de Théodore 42 ans et de Flavie PAUL 47 ans journaliers

ONCKELET Marie-Charlotte

14 ans - Journalière né à Charleroi (Belgique) - domiciliée à Bully

fille de Charles Louis 44 ans Ouvrier-Mineur et Ermeline PIRMEZ 41 ans ménagère

WATTRELOS Théophile Joseph

15 ans - Ouvrier Mineur né à Santes (59) en 1854 domicilié à Bully

fils de François Louis Joseph 45 ans Journalier et de feue Catherine BOUCQ

 

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