Découvertes sur le 1 er et  2 eme siècle

DECOUVERTES RELATEES PAR AUGUSTE TERNINCK EN 1849

Monsieur Auguste Edmond TERNINCK

                    Il est né le 21 mars 1811 à Arras de Benoît Joseph Charles et Victoire LEFEBVRE

                   Il est décédé le 22 mars 1888 à Bois-Bernard

Entre Méricourt , Fouquières , Noyelles et Sallaumines au lieu-dit « Courtagne » dans un champ nommé « La Longue Borne » un cultivateur en labourant son champ fut arrêté par des blocs de grès qui embarrassaient sa charrue . (De nos jours au lieu-dit « Au Pavé »)

 En les débarrassant il se trouva bientôt en présence d’un large coffre de 2 m de long sur 1 m de large et de hauteur.

          Il était formé de grandes pierres assez plates mais non taillées, hautes d’un mètre et formant une espèce de grand cercueil.

          Dans cette tombe était placé le squelette entier, regardant le Sud-est et accompagné de quelques objets. { Des clous en fer , longs de 15 cm , avec de grosses têtes ; des débris de bois noirci et consommé par le temps , ce qui prouve que dans le coffre se trouvait un grand cercueil en bois de forte épaisseur . }

          Sur l’un des os du bassin , sans doute enfermées autrefois dans une bourse , étaient placées trois médailles grand bronze bien conservées aux effigies de Trajan et d’Adrien , ce qui semble indiquer l’âge de la sépulture , le 2^ème siècle .

  Une deuxième trouvaille fut un petit caveau d’un mètre cube de creux formé par six grands carreaux en terre cuite. Sur la pierre du fond étaient posés quatre vases en terre , vers les quatre coins de cette cage , et au milieu s’en dressait un cinquième en verre beaucoup plus grand et d’une assez belle conservation . Tous contenaient des cendres et des débris d’os calcinés.

DES AUTRES DECOUVERTES MENTIONNEES MAIS NON SITUEES

Près des habitations, donc dans l’agglomération, des terrassiers ont dégagé en 1868 une urne cinéraire en terre noir, au corps arrondi, ornée de lignes annulaires et de zigzag. La céramique contenait encore des cendres et des os calcinés .

 A l’entour, étaient épars des fragments de terre rouge, blanche et noire avec des marques de potiers .

 Il s’agissait probablement des débris d’une sépulture qu’on peut supposer du 1^er siècle . A proximité, des bijoux, des monnaies, surtout des 3^ème et 4^ème siècles .

 Dans le centre de Fouquières, on a découvert après la guerre 1914-1918, en reconstruisant une maison détruite par les bombardements, un très riche mobilier funéraire devenu la propriété de M. ROGER, ingénieur des travaux du jour de la Compagnie des Mines de Courrières .

                                      Communication de Eugène MONCHY, Gauhéria n° 29 .

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